| 36e Waffen-Grenadier-Division de la SS | |
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| Création | |
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| Dissolution | |
| Pays | |
| Branche | |
| Type | Division SS |
| Ancienne dénomination |
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| Surnom | Brigade Dirlewanger |
| Guerres | Seconde Guerre mondiale |
| Batailles | Essentiellement des actions anti-partisans |
| Commandant | Oskar Paul Dirlewanger |
| Commandant historique | Oskar Paul Dirlewanger |
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Elle fut, avec la Brigade Kaminski, la plus impitoyable division SS de la guerre.
Sommaire
Désignations successives
- du 15 juin à juillet 1940 : Wilddiebkommando Oranienburg
- Juillet au : Sonderkommando Dirlewanger
- du à septembre 1943 : SS-Sonderbataillon Dirlewanger
- 1943/1944 : SS-Sonderregiment Dirlewanger
- Septembre 1943 à décembre 1944 : SS-Sonderbrigade Dirlewanger
- du 19 décembre 1944 au 20 février 1945 : 2. SS-Sturmbrigade Dirlewanger
- du 19 février à mai 1945 : 36. Waffen-Grenadier-Division der SS
Composition
L'unité est tout d'abord constituée de braconniers allemands, pour leurs compétences à traquer les partisans à l'arrière du front russe. En 1941, lorsqu'Oskar Dirlewanger, son premier chef, reçoit l'ordre de sécuriser les arrières du front de l'Est, la troupe est renforcée par des prisonniers de l'armée soviétique.Ensuite, au fur et à mesure que la guerre avancera, la Sondereinheit (unité spéciale) deviendra un bataillon puis une brigade, et finalement une division, en recrutant dans les camps de concentration parmi les prisonniers de droit commun ou les prisonniers politiques, ainsi que des soldats allemands de la Wehrmacht et des SS condamnés. Ces deux dernières catégories constitueront la majorité des effectifs. Cette unité, par son aspect disciplinaire, couvre une unicité d'emploi dont les effets sur le terrain ne prêtent a aucune ambigüité ; il ne s'agit pas de contre-guérilla. Les profils des soldats étant dès l'origine similaires, les hommes de la brigade commettront un nombre difficilement quantifiable d'atrocités, à l'arrière du front, notamment en Biélorussie, dans des activités de traque et de répression.
Dans ses zones d'engagement, cette unité accumulera les plaintes des autorités civiles du Reich et même des unités SS qui la côtoyaient, ce qui en dit long sur son comportement et ses méthodes. Mais les appuis de son chef auprès de Gottlob Berger, le chef du recrutement de la SS, n'explique qu'en partie leur impunité.
L'appellation de 36e division SS est très tardive et date du 19 février 1945, sur l'ordre d'Himmler lui-même. Mais à peine créée, ses différents éléments sont attribués à divers corps de troupes. Le 25 avril 1945, il ne restait plus qu'une cinquantaine d'hommes des 6 000 qui l'avait constituée.
Un total de 634 hommes revient des camps de prisonniers soviétiques. Au total, le triste bilan de cette unité, indépendamment de son appellation, totalise un nombre supérieur à 60 000 victimes, pour la plupart civiles1.
Liste des commandants successifs
| Début | Fin | Grade | Nom |
|---|---|---|---|
| 1940 | Février 1945 | SS-Oberführer | Oskar Paul Dirlewanger |
| Mars 1945 | Mai 1945 | SS-Brigadeführer | Fritz Schedes |
Ordres de bataille
SS-Sturmbrigade Dirlewanger, août 1944
- Brigade Stab
- SS-Regiment 1
- SS Regiment 2
- Artillerie-Abteilung
- Füsilier-Kompanie
- Pioneer-Kompanie
- Nachrichtren-Kompanie
36. Waffen-Grenadier-Division der SS, mars 1945
- Division Stab
- Waffen-Grenadier-Regiment der SS 72
- Waffen-Grenadier-Regiment der SS 73
- Panzer-Abteilung Stansdorf I
- Artillerie Abteilung 36
- Füsilier Kompanie 36
- Heer-Grenadier-Regiment 1244
- Heer-Pioneer-Brigade 687
- Heer-Schwere-Panzerjäger-Abteilung 681
Voir aussi
Notes et références
- Christian Ingrao, Les Chasseurs Noirs : La brigade Dirlewanger, Paris, Perrin, 2006.

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