vendredi 31 mai 2019

Lothar Debes


Lothar Debes
Naissance
Eichstätt
Décès (à 70 ans)
Osnabrück
Allégeance Flag of the NSDAP (1920–1945).svg Troisième Reich
Arme Balkenkreuz.svg Heer
Grade Generalmajor
Années de service 1914-1945
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Lothar Debes, né le à Eichstätt et mort le à Osnabrück, était un général allemand durant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Il est né à Eichstätt en 1890.
Il sert durant la Première Guerre mondiale dans la direction centrale militaire des chemins de fer sur le front occidental à Bruxelles. Après la guerre, Debes rejoint le NSDAP. Le 5 janvier 1930 il rejoint la SS et son école d'officiers à Brunswick.
Il est blessé sur le front de l'Est comme membre de la waffen SS. Il commande la 10e division SS de Panzer du 15 décembre 1943 au 20 mai 1944. En 1944, sa division de panzer compte 14 700 hommes et 100 chars.
Debes a survécu à la guerre et a vécu à Wiesbaden. Il est enterré avec son épouse Irmgard au cimetière de Wiesbaden, à côté de la tombe de Manfred von Richthofen dit le Baron Rouge. Dans le même cimetière sont enterrés Erich Abraham, général de l'artillerie, Rudolf Henrici, général de l'infanterie, Max von Basse, général et Wolf von Biedermann, général d'infanterie1.

Décorations

Références

jeudi 30 mai 2019

Matthias Kleinheisterkamp


Matthias Kleinheisterkamp
Naissance
Elberfeld, Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Décès (à 51 ans)
Halbe, Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Allégeance Drapeau de l'Allemagne nazie Troisième Reich
Arme Flag of the Schutzstaffel.svg Waffen-SS
Grade SS-Obergruppenführer und General der Waffen-SSa
Commandement 3e division SS « Totenkopf »
2e division SS « Das Reich »
6e division SS de montagne « Nord »
XI. SS-Armeekorps (it)
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix d'honneur
Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne (à titre posthume le )
Matthias Kleinheisterkamp est un officier allemand de l'armée de terre puis de la Waffen-SS, ayant atteint le grade de SS-Obergruppenführera, né le à Elberfeld (Empire allemand) et mort par suicide le à Halbe (Allemagne).
Il servit à la fois pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Kleinheisterkamp commanda successivement la division SS « Totenkopf », la 2e division SS « Das Reich », la 6e division SS de montagne « Nord » puis des corps d’armée SS.
Traduction du texte de la note manuscrite de Kleinheisterkamp : « En reconnaissance de la bravoure de l'attitude et de la conduite (des opérations) / Le commandant de la division / Signature de Kleinheisterkamp / SS-Brigadeführer und Generalmajor der Waffen-SS / Julfest en 1942 ».

Jeunesse et Première Guerre mondiale

Matthias Kleinheisterkamp est né à Elberfeld, commune aujourd'hui intégrée à Wuppertal. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Matthias Kleinheisterkamp et de son épouse Anna Rüpper. Après avoir passé son baccalauréat en 1914, il décide de rejoindre l'armée et est tout d'abord affecté au « 1. Westfälische Pionier-Bataillon Nr. 7 » (7e bataillon de Westphalie du génie), puis finalement au « Reserve-Infanterie-Regiment Nr. 219 » (219e régiment d’infanterie de réserve). C'est au sein de ce régiment, avec le grade de Leutnant, que Kleinheisterkamp monte au front pendant la Première Guerre mondiale, tout d'abord sur celui de l'Ouest de 1914 à 1915, puis sur celui de l'Est de 1915 à 1916 et enfin de retour sur le front de l'Ouest de 1916 à 1918. Toutefois, avant la fin de la Grande Guerre, Kleinheisterkamp est grièvement blessé à la tête et passe le reste de l'année 1918 en convalescence. Pour son héroïsme, il reçoit les croix de fer de seconde et première classes ainsi qu'un grade d'argent.

L’entre-deux-guerres

Après l'armistice, en 1918, Kleinheisterkamp rejoint les Freikorps et sert ensuite dans la Reichswehr au sein de diverses unités d'infanterie, jusqu'à ce qu'il rejoigne la SS le , neuf mois après l'arrivée au pouvoir de Hitler et des nazis. Il est transféré à la SS-VT, la future Waffen-SS, le , et se voit affecté à la SS-Junkerschule Bad Tölz dans le Braunschweig au titre d'instructeur d'infanterie. Il y enseigne pendant un an, après quoi il rejoint le SS-Brigadeführerb Paul Hausser, qui est inspecteur de la SS-VT, en tant qu’officier d'état-major. Le , Kleinheisterkamp adhère au parti nazi, mais sa carrière militaire rencontre des problèmes en 1938, car il est confronté à de graves problèmes juridiques et disciplinaires : il est alors mis en congé jusqu'au mois d'. À son retour au service actif, il est affecté au SS-Standarte « Deutschland » (régiment SS « Deutschland ») à Munich et le il se voit nommé à la tête du « Deutschland III.Sturmbann » (le 3e bataillon du même régiment).

La Seconde Guerre mondiale

Kleinheisterkamp est toujours affecté au 3e bataillon du régiment « Deutschland » lors de l’invasion de la Pologne en  : il est responsable en partie de l’évacuation des citoyens et du personnel diplomatique allemand de Varsovie. Après sa promotion au grade de SS-Standartenführerc en , il est nommé à la tête du 3e régiment d'infanterie dans la 3e division SS « Totenkopf », malgré des désaccords avec le général SS Theodor Eicke. Après la blessure de Eicke en peu après le début de l'invasion de l’Union soviétique, Kleinheisterkamp est, pendant une très courte période (une semaine), nommé à la tête de la division, avant d'être remplacé par Georg Keppler. Il reste dans la division « Totenkopf » trois mois de plus jusqu'à ce que les mésententes réapparaissent avec Eicke et provoquent sa mutation, d’abord au SS-Führungshauptamt (état-major de la SS) où il est promu Brigadeführer und Generalmajor der Waffen-SSb, puis à la tête de la 2e division SS « Das Reich » à titre temporaire. En raison de son comportement exemplaire dans la « Das Reich » engagée sur le front de l'Est, il est décoré de la croix de chevalier de la croix de fer le , après deux précédentes propositions d'inscription en 1940 et 1941. En , après quatre mois de commandement de la « Das Reich », il est nommé à la tête de la 6e division SS de montagne « Nord », engagée en Scandinavie et dans le Nord de l’Union soviétique, mais il n'en prend effectivement le commandement qu'en , où il succède à Karl Maria Demelhuber lequel vient d’être promu SS-Gruppenführerd. Kleinheisterkamp se montre un excellent chef de division et est très apprécié de ses hommes : il a également les faveurs de son supérieur, le Generaloberst Eduard Dietl, commandant de la 20e armée de montagne. Kleinheisterkamp reste à la tête de la SS-Gebirgs-Division « Nord », environ un an et demi, jusqu’à la fin de l'année 1943, date à laquelle il passe à nouveau par l'état-major de la SS. Pendant son temps à la division « Nord », il a été promu Gruppenführer und Generalleutnant der Waffen-SSd environ un an après son arrivée, en .
Dès , il est renvoyé sur le terrain et commande successivement les VII. SS-Armeekorps (it), IV. SS-Panzerkorps (en), XI. SS-Armeekorps (it) et temporairement le III.(germanische) SS-Panzerkorps.
Kleinheisterkamp est fait prisonnier par les Soviétiques le au cours de la bataille d'Halbe, près du village d'Halbe, à une dizaine de kilomètres au sud-est des faubourgs de Berlin ; il parvient à se suicider le lendemain.

Résumé de sa carrière dans la SS

Notes et références

Notes

  1. a et b Grade équivalent en France à général de corps d'armée.
  2. a et b Grade équivalent en France à général de brigade.
  3. Grade équivalent en France à colonel.
  4. a et b Équivalent en France à général de division.

Références

Annexes

Bibliographie

  • (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Jena, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).

Liens externes

mercredi 29 mai 2019

mardi 28 mai 2019

Walter Krüger (général SS)


Walter Krüger
Walter Krüger (général SS)
Walter Krüger (à gauche) et le Generaloberst Erich Hoepner en octobre 1941 sur le front de l'Est

Naissance
Straßburg, Reichsland Elsaß-Lothringen
Décès (à 55 ans)
Liepāja
Suicidé
Origine Drapeau de l'Alsace-Lorraine Alsace-Lorraine
Allégeance Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Drapeau de la république de Weimar République de Weimar
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Arme Flag of the Schutzstaffel.svg Waffen-SS
Grade General der Panzertruppen
Années de service 1914-1945
Commandement SS-PzGrenDiv "Das Reich"
VI. Waffen Armeekorps der SS
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaives
Walter Rudolf Krüger (StrasbourgLiepāja), est un officier général allemand qui a servi au sein de la Waffen-SS. Il est le frère aîné de Friedrich-Wilhelm Krüger, haut responsable nazi en Pologne occupée.

Biographie

Né à Straßburg, dans le Reichsland Elsaß-Lothringen, il est le fils d'un officier du 132. infanterie-regiment, Gustav Alfred Krüger et de Sophie Auguste Luise Elisabeth Helene Glünder1. Il fréquente l'École des cadets. Comme jeune sous-lieutenant, il rejoint le 110e régiment de fusiliers pendant la Première Guerre mondiale. Après la Première Guerre mondiale, il rejoint le Freikorps et combat dans la région baltique en 1919.
En 1933, quand Adolf Hitler prend le pouvoir, Krüger travaille dans la Reichswehr puis dans le département de formation de la Wehrmacht.
En 1935, il rejoint le SS-Verfügungstruppe où il forme le SS-Standarte Germania. À l'école des officiers SS de Bad Tölz, il sert comme instructeur.
Il obtient la croix de chevalier de la croix de fer, après avoir pris le commandement de la 4e division SS Polizei qui a combattu à Leningrad, Krüger participant lui-même au siège de la ville.
Krüger devient commandant de la division SS Das Reich en mars 1943. Puis, il devient inspecteur général des troupes d'infanterie de l'ensemble des Waffen-SS. Il assume le commandement du nouvellement formé et volontaire, VI (letton) SS Corps.
Encerclé avec ses troupes en Courlande, Krüger se suicide le (à 55 ans).

Promotions

  • 30 avril 1935 - SS-Obersturmbannführer
  • 30 janvier 1939 - SS-Standartenführer
  • 20 avril 1941 - SS-Brigadeführer et Generalmajor der Waffen-SS
  • 30 janvier 1942 - SS-Gruppenführer et Generalleutnant der Waffen-SS
  • 21 juin 1944 - SS-Obergruppenführer et General der Waffen-SS

Décorations

Références

Citations
  1. Acte de naissance n° 600/1890 de la commune de Strasbourg.

Source


Bibliographie
  • (en) Christopher Ailsby, SS : roll of infamy, Osceola, WI, USA, Motorbooks International, , 191 p. (ISBN 978-0-760-30409-9, OCLC 37310853).
  • (de) Berger, Florian (1999). Mit Eichenlaub und Schwertern. Die höchstdekorierten Soldaten des Zweiten Weltkrieges. Selbstverlag Florian Berger. (ISBN 3-9501307-0-5).
  • (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • (de) Schaulen, Fritjof (2004). Eichenlaubträger 1940 - 1945 Zeitgeschichte in Farbe II Ihlefeld - Primozic. Selent, Allemagne : Pour le Mérite. (ISBN 3-932381-21-1).
  • (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939 - 1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Iéna, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).

Liens externes

lundi 27 mai 2019

Karl Pfeffer-Wildenbruch


Références

Notes
  1. a b et c Thomas 1998, p. 149.
  2. Fellgiebel 2000, p. 337.
  3. Fellgiebel 2000, p. 96.
  • (de) Walther-Peer Fellgiebel, Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939–1945 — Die Inhaber der höchsten Auszeichnung des Zweiten Weltkrieges aller Wehrmachtteile, Friedberg, Germany, Podzun-Pallas, (ISBN 978-3-790-90284-6)
  • (en) Samuel W Mitcham, The German Defeat in the East, 1944–45, Mechanicsburg, PA, Stackpole Books, (ISBN 978-0-811-73371-7)
  • (de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives, Jena, Germany, Scherzers Militaer-Verlag, (ISBN 978-3-938-84517-2)
  • (de) Franz Thomas et Günter Wegmann, Die Ritterkreuzträger der Deutschen Wehrmacht 1939–1945 Teil VI: Die Gebirgstruppe Band 2: L–Z, Osnabrück, Germany, Biblio-Verlag, (ISBN 978-3-764-82430-3)
  • (de) Franz Thomas, Die Eichenlaubträger 1939–1945 Band 2: L–Z, Osnabrück, Germany, Biblio-Verlag, (ISBN 978-3-764-82300-9)
Sources

vendredi 24 mai 2019

Paul Hausser


Paul Hausser
Paul Hausser
Paul Hausser en 1945.

Surnom Papa Hausser
Naissance
Brandebourg-sur-la-Havel (Allemagne)
Décès (à 92 ans)
Ludwigsburg (Allemagne)
Origine Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Grade SS-Oberst-Gruppenführera
Années de service 1892-1945
Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaives
Paul Hausser est un général allemand, né le à Brandebourg-sur-la-Havel et mort le à Ludwigsburg.
Dans l'armée de terre de la république de Weimar, il est mis à la retraite avec le rang de Generalleutnantb. Peu après, il rejoint la SS puis la SS-Verfügungstruppe (noyau de la future Waffen-SS) et en devient l'un des chefs les plus éminents au moment de la Seconde Guerre mondiale, luttant sur tous les fronts, de l'Ouest comme de l'Est. Il a été sérieusement blessé à deux prises, perdant même un œil.

Avant la Seconde Guerre mondiale

Hausser est né à Brandebourg-sur-la-Havel, dans une famille de militaires prussiens alors installée dans le Brandebourg ; son père, Kurt Hausser, était un commandant dans l'armée allemande impériale. Paul Hausser entre dans l'école des cadets de Köslin en 1892 et y reste jusqu'en 1896, date à laquelle il rejoint l'Académie de cadets de Berlin-Lichterfelde où il obtient avec succès son diplôme en 1899. Le , il est nommé Leutnant (sous-lieutenant) et affecté à l’Infanterie Regiment 155 en garnison à Ostrowo près de Posen. Le , il devient « adjudant-major » au 2e bataillon du régiment et sert à ce grade pendant cinq années, jusqu'au . Il entre alors à l'École de guerre à Berlin et en sort trois ans plus tard, le , ayant entretemps été promu Oberleutnant (lieutenant).
À partir de 1912, Hausser est affecté au Grand État-Major général. Au début de la Première Guerre mondiale, il devient Hauptmann (capitaine), continue dans ses fonctions attachées à l’état-major puis rejoint la 109e division d'infanterie sur le front de l'Est. Il est promu Major (commandant) au cours de la dernière année du conflit. Il reste dans l'armée allemande de l'entre-deux-guerres, la Reichswehr, et après divers commandements, est promu Oberst (colonel) en 19271.
Hausser quitte la Reichswehr le avec le rang de Generalleutnantb ; il est alors âgé de 51 ans. « Jeune » retraité de l’armée, Hausser adhère au Stahlhelm (littéralement, le « Casque d'acier »), une organisation paramilitaire de vétérans de la Première Guerre mondiale et en devient le chef pour le secteur Berlin-Brandebourg en 1933. En , le Stahlhelm est incorporé dans la SA en tant que « SA-Reserve I ». Après l'épreuve de la nuit des Longs Couteaux au cours de laquelle la SA est partiellement décapitée, Hausser quitte la SA pour entrer dans la SS fin , avec le matricule no 239.795.
Un mois plus tard, en , il intègre la SS-Verfügungstruppe (en abrégé, la SS-VT) qui vient d’être formée et il est chargé de la constitution de la SS-Junkerschule (école militaire d'officiers de la SS) « Braunschweig » dont il prend le commandement en . Dès , il devient également inspecteur des SS-Junkerschulen « Tolz » et « Braunschweig ». En , il est nommé inspecteur de l'ensemble des unités SS-VT, poste qu'il va occuper jusqu'au déclenchement de la guerre en . Dans l'intervalle, en 1936, il a été promu SS-Brigadeführerc.

Pendant la Seconde Guerre mondiale

Pendant la campagne de Pologne, Hausser est officier de liaison auprès de la Panzer-Division Kempf qui comprend plusieurs unités SS-VT.
En , les SS-VT sont regroupées au sein de la SS-Verfügungsdivision sous le commandement de Hausser. Celle-ci participe à la campagne de France de et .
Au début de l’année 1941, il dirige la même division (qui est devenue une division motorisée) en Yougoslavie puis au début de l'opération Barbarossa, l'invasion de l’Union soviétique. Pour ses services sur le front de l'Est, Hausser reçoit la croix de chevalier de la croix de fer en 1941, à laquelle s'ajoutent les feuilles de chêne en 1943. Sévèrement blessé, il perd un œil.
En , il forme le SS-Generalkommando qui devient sous son commandement le 2e SS-Panzerkorps en . Malgré les ordres formels de Hitler de ne pas retirer ses troupes de Kharkov en , Hausser désobéit pour éviter l'encerclement et, un mois seulement après, reprend la ville aux Soviétiques. Il mène le SS-Panzerkorps, composé des divisions SS « Das Reich », « Leibstandarte SS Adolf Hitler » et « Totenkopf », pendant la bataille de Koursk. Après Koursk, le SS-Panzerkorps est reformé, en remplaçant les 1re, 2e et 3e divisions SS par les 9e et 10e SS-Panzer-Division.
Hausser est toujours à la tête du 2e SS-Panzerkorps déplacé sur le front de l'Ouest pour la bataille de Normandie, à partir de .
Le commandant de la VIIe armée, Friedrich Dollmann, meurt (suicide ou défaillance de santé) à la suite de son échec lors de la bataille de Cherbourg, à la fin du mois de . Hausser lui succède aussitôt, laissant le commandement du SS-Panzerkorps à Wilhelm Bittrich. Pendant l'encerclement de Falaise, Hausser reste avec ses troupes jusqu'à ce qu'il soit blessé (à la mâchoire). En , il est promu Oberst-Gruppenführer und Generaloberst der Waffen-SSa.
En , il est nommé commandant du groupe d'armées « Oberrhein », lequel est intégré quelques jours après dans le groupe d'armées « G » dont il prend également le commandement, ce jusqu'en .
Paul Hausser finit la guerre à l'état-major du Generalfeldmarschall Albert Kesselring, Oberbefehlshaber Süd (en) (commandant en chef Sud).

Résumé de sa carrière militaire

Grades

Décorations

Œuvres

Hausser est l'auteur de plusieurs livres sur la Waffen-SS et sur l'histoire militaire allemande.
  • (de) Waffen-SS im Einsatz (Waffen-SS en action), Plesse Verlag, Göttingen (1953).
  • (de) Soldaten wie andere auch (Des soldats comme les autres), Munin Verlag, Osnabrück (1966).

Notes et références

Notes

  1. a et b Équivalent de général d'armée en France ; dans le cas de Hausser, il s'agit d’un grade dans les unités combattantes de la SS : la Waffen-SS.
  2. a et b Équivalent de général de division en France.
  3. Équivalent de général de brigade en France.

Références

(en)/(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en anglais « Paul Hausser » (voir la liste des auteurs) et en allemand « Paul Hausser » (voir la liste des auteurs).
  1. Mitcham, p. 81–82.

Annexes

Bibliographie

  • (en) Samuel W. Mitcham, Defenders of Fortress Europe: The Untold Story of the German Officers During the Allied Invasion [« Les Défenseurs de la forteresse Europe : l'histoire inédite des officiers allemands après le débarquement de Normandie »], Potomac Books, Inc., (ISBN 1-5979-7274-6).
  • (de) Andreas Schulz, Dieter Zinke et Günter Wegmann, Deutschlands Generale und Admirale : Teil V / Band 2: Die Generale der Waffen-SS und der Polizei. Hachtel - Kutschera [« Généraux et amiraux allemands : Généraux de la Waffen-SS et de la Police »], vol. V, Biblio-Verlag, , 1re éd., 727 p., broché (ISBN 978-3764825928 et 3-7648-2592-8).
  • (en) Gordon Williamson - The SS: Hitler's Instrument of Terror: The Full Story From Street Fighters to the Waffen-SS (Motorbooks International, (mars 1994), (ISBN 0-87938-905-2), (ISBN 978-0-87938-905-5)).
  • (en) Gordon Williamson - The Waffen-SS (2): 6. to 10. Divisions (Men-at-Arms) (Osprey Publishing (25 mars 2004), (ISBN 1-84176-590-2), (ISBN 978-1-84176-590-7)).
  • (en) Yerger, Mark C. - Waffen-SS Commanders: The Army, Corps and Divisional Leaders of a Legend: Augsberger to Kreutz - Atglen, PA: Schiffer Publishing (octobre 1997). (ISBN 0-7643-0356-2), (ISBN 978-0-7643-0356-2).
  • (de) Helden der Wehrmacht - Unsterbliche deutsche Soldaten. München, Allemagne: FZ-Verlag GmbH, 2004. (ISBN 3-924309-53-1).

Articles connexes

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