vendredi 12 avril 2019

9e Panzerdivision SS Hohenstaufen

    9e Panzerdivision SS Hohenstaufen


      9e Panzerdivision SS Hohenstaufen
      Image illustrative de l’article 9e Panzerdivision SS Hohenstaufen

      Création 1943
      Dissolution Mai 1945
      Pays Flag of Germany (1935–1945).svg Allemagne
      Branche Flag of the Schutzstaffel.svg Waffen-SS
      Type Division Panzer SS
      Ancienne dénomination SS-Panzergrenadier-Division 9
      SS-Panzergrenadier-Division 9 Hohenstaufen
      Guerres Seconde Guerre mondiale
      Commandant Liste des commandants successifs
      La 9e Panzerdivision SS Hohenstaufen est une des 38 divisions de Waffen-SS qui fut active sur les fronts Est et Ouest durant la Seconde Guerre mondiale.

      Historique

      La SS-Panzergrenadier-Division 9 est formée officiellement avec ses cadres officiers à Berlin-Lichterfelde le .
      Les éléments de la division sont assemblés en France à Mailly-le-Camp, près de Châlons-sur-Marne. On lui adjoint le nom de Hohenstaufen le 1er mars 1943 et elle devient le 9. SS-Panzerdivision Hohenstaufen 1.
      La division est engagée la première fois sur Ternopil à la fin du mois de mars 1944, pour aider à rompre l'encerclement de la 1re Panzerarmee. La division subit durant l'opération de fortes pertes et doit être retirée du front dès la fin avril. Après Tarnopol, la division, très éprouvée, est tenue en réserve en Ukraine pour la Heeresgruppe Nordukraine, et ce jusqu'en juin.
      Le réseau Éleuthère a fait un travail de chasse et de renseignement2. Le résultat du bombardement du est résumé ci-dessous.
      « Reconstituée et regroupée dans la région de Mailly Arcis-sur-Aube, la division devait être acheminée sur le front de l'est grâce à 60 rames de 50 wagons. Grâce à des informations précises fournies Londres par le réseau de résistance Éleuthère, animé notamment par les commandants Hubert de Lagarde et Pierre Nord, l'aviation alliée mena dans la nuit du 4 au 5 mai 1944 une attaque de grand style sur les emplacements où étaient massés les différents éléments de cette division. Au prix de 35 appareils abattus par la Flak, 400 chars furent détruits ou incendiés, 10 à 12 000 hommes tués ou mis hors de combat, sans compter les camions et véhicules. »
      Il convient de préciser qu'un grand nombre de véhicules automobiles, lourds ou blindés ont été détruits dans la nuit du 4 au 5 mai 1944.
      « Un échelon précurseur avait quitté Mailly le 30 avril à destination de Soissons. Cet échelon, qui comportait environ 60 chars, est tout ce qui reste de la grande unité en question. »
      — Nord 1966, p. 134
      Utilisés comme réserve, les débris de cette division furent envoyés le 12 juin, pour lutter contre le débarquement des forces alliées en Normandie. Retardée par les attaques de l'aviation alliée, la division ne fut engagée finalement que le 26 juin, pour lutter contre les Britanniques lors de l'opération Epsom aux côtés de la «Frundsberg» et de la «Hitlerjugend». La division Hohenstaufen s'illustra autour de la cote 112, bloquant toute avance britannique vers Caen. Puis elle contribua ensuite à maintenir ouvert l'étroit corridor de la poche de Falaise.
      Elle mena ensuite quelques actions de retardement en Belgique, durant le mois de septembre 1944. Très diminuée, elle fut reconstituée dans la région d'Arnhem. Elle s'opposa aux troupes américano-britanniques aéroportées engagées dans l'opération Market Garden. Cette intervention, en particulier celle du SS-Aufklärungs-Abteilung 9, provoqua l'échec partiel de l'opération, empêchant Montgomery de franchir le Rhin dès 1944.
      Elle participa ensuite à l'Opération Wacht am Rhein, puis combattit jusqu'à la fin de la guerre face aux troupes soviétiques, en Hongrie3.

      Après la Capitulation

      Le 8 mai 1945, la division récemment reconstituée (plus de 17 000 hommes), se rend aux Américains en Autriche à Linz. La division défile devant les généraux US. Les soldats sont gardés un mois dans un champ et ce n'est que fin juin 1945 que les armes sont rendues. Puis, les soldats SS sont internés au camp de concentration d'Ebensee. Les gardiens sont d'anciens déportés chapeautés par la MP américaine. En huit semaines plusieurs milliers de SS meurent avant que la Croix Rouge ne rétablisse des conditions décentes. Plus de 12 000 SS mourront entre 1945 et 1946 à Ebensee. En 1946, les survivants sont envoyés en France pour aider à la reconstruction. Ils sont libérés en 1947. Sur les 17 000 SS à se rendre, on estime à moins d'un millier à être rentrés en Allemagne ou Autriche 4.

      Désignations successives

      • 1er février au 1er mars 1943 : SS-Panzergrenadier-Division 9
      • 1er mars au 3 octobre 1943 : SS-Panzergrenadier-Division Hohenstaufen
      • 3 octobre au 22 octobre 1943 : SS-Panzer-Division Hohenstaufen
      • 22 octobre 1943 à mai 1945 : 9. SS-Panzer-Division Hohenstaufen

      Ordre de bataille le 1er juillet 19445

      Commandant : SS-Brigadeführer Thomas Müller (en), surnommé Thomas Zigarren Müller.
      • SS-Panzergrenadier Regiment 19 (SS-Obersturmbannführer Emil Zollhöfer)
      • SS-Panzergrenadier Regiment 20 (SS-Sturmbannführer R. Gruber)
      • SS-Panzer Regiment 9 (SS-Obersturmbannführer Otto Meyer)
      • SS-Panzer Artillerie Regiment 9 (SS-Obersturmbannführer Wiehle)
      • SS-Panzer-Aufklärungs-Abteilung 9 (SS-Hauptsturmführer Victor Gräbner)
      • SS-Panzerjäger-Abteilung 9
      • SS-Flak-Abteilung 9 (SS-Sturmbannführer Loeniker)
      • SS-Panzer-Pionier-Abteilung 9 (SS-Sturmbannführer P. Monich)
      • SS-Panzer-Nachrichten-Abteilung 9
      • SS-Sturmgeschütz-Abteilung 9
      • SS-Beobachtungs-Batterie 9
      • SS-Nachschubtruppen 9
      • SS-Sanitäts-Kompanien 9

      Liste des commandants successifs

      Notes et références

      1. Historica - 1944 Les Panzers T2
      2. Nord 1965, p. 20-21 et Nord 1966, p. 115-134
      3. (de)verzweifelte-kesselschlacht-in-budapest-stalingrad-an-der-donau [archive]
      4. Sources: Fürbringer, La Hohenstaufen, Éditions Heimdal - p. 529).
      5. Georges Bernage, La Cote 112, Heimdal, Bayeux, 2008

      Voir aussi

      Articles connexes

      Bibliographie

    • La division Hohenstaufen, Heimdal/Furbringer", (ISBN 2840481154)
    • François Duprat, Les campagnes de la Waffen SS, éd. Les sept couleurs, 1973.
    • Pierre Nord, Mes camarades sont morts : 1 - La guerre du renseignement, Paris, CAL, coll. « Culture Arts Loisirs », , 288 p., 16,5 x 18
    • Pierre Nord, Mes camarades sont morts : 2 – contre espionnage et intoxications, Paris, coll. « J’ai lu leur aventure » (no A114/115), , 381 p., poche
    cherche
    Ne pas confondre avec la 9e Panzerdivision
    9e Panzerdivision SS Hohenstaufen
    Image illustrative de l’article 9e Panzerdivision SS Hohenstaufen

    Création 1943
    Dissolution Mai 1945
    Pays Flag of Germany (1935–1945).svg Allemagne
    Branche Flag of the Schutzstaffel.svg Waffen-SS
    Type Division Panzer SS
    Ancienne dénomination SS-Panzergrenadier-Division 9
    SS-Panzergrenadier-Division 9 Hohenstaufen
    Guerres Seconde Guerre mondiale
    Commandant Liste des commandants successifs
    La 9e Panzerdivision SS Hohenstaufen est une des 38 divisions de Waffen-SS qui fut active sur les fronts Est et Ouest durant la Seconde Guerre mondiale.

    Historique

    La SS-Panzergrenadier-Division 9 est formée officiellement avec ses cadres officiers à Berlin-Lichterfelde le .
    Les éléments de la division sont assemblés en France à Mailly-le-Camp, près de Châlons-sur-Marne. On lui adjoint le nom de Hohenstaufen le 1er mars 1943 et elle devient le 9. SS-Panzerdivision Hohenstaufen 1.
    La division est engagée la première fois sur Ternopil à la fin du mois de mars 1944, pour aider à rompre l'encerclement de la 1re Panzerarmee. La division subit durant l'opération de fortes pertes et doit être retirée du front dès la fin avril. Après Tarnopol, la division, très éprouvée, est tenue en réserve en Ukraine pour la Heeresgruppe Nordukraine, et ce jusqu'en juin.
    Le réseau Éleuthère a fait un travail de chasse et de renseignement2. Le résultat du bombardement du est résumé ci-dessous.
    « Reconstituée et regroupée dans la région de Mailly Arcis-sur-Aube, la division devait être acheminée sur le front de l'est grâce à 60 rames de 50 wagons. Grâce à des informations précises fournies Londres par le réseau de résistance Éleuthère, animé notamment par les commandants Hubert de Lagarde et Pierre Nord, l'aviation alliée mena dans la nuit du 4 au 5 mai 1944 une attaque de grand style sur les emplacements où étaient massés les différents éléments de cette division. Au prix de 35 appareils abattus par la Flak, 400 chars furent détruits ou incendiés, 10 à 12 000 hommes tués ou mis hors de combat, sans compter les camions et véhicules. »
    Il convient de préciser qu'un grand nombre de véhicules automobiles, lourds ou blindés ont été détruits dans la nuit du 4 au 5 mai 1944.
    « Un échelon précurseur avait quitté Mailly le 30 avril à destination de Soissons. Cet échelon, qui comportait environ 60 chars, est tout ce qui reste de la grande unité en question. »
    — Nord 1966, p. 134
    Utilisés comme réserve, les débris de cette division furent envoyés le 12 juin, pour lutter contre le débarquement des forces alliées en Normandie. Retardée par les attaques de l'aviation alliée, la division ne fut engagée finalement que le 26 juin, pour lutter contre les Britanniques lors de l'opération Epsom aux côtés de la «Frundsberg» et de la «Hitlerjugend». La division Hohenstaufen s'illustra autour de la cote 112, bloquant toute avance britannique vers Caen. Puis elle contribua ensuite à maintenir ouvert l'étroit corridor de la poche de Falaise.
    Elle mena ensuite quelques actions de retardement en Belgique, durant le mois de septembre 1944. Très diminuée, elle fut reconstituée dans la région d'Arnhem. Elle s'opposa aux troupes américano-britanniques aéroportées engagées dans l'opération Market Garden. Cette intervention, en particulier celle du SS-Aufklärungs-Abteilung 9, provoqua l'échec partiel de l'opération, empêchant Montgomery de franchir le Rhin dès 1944.
    Elle participa ensuite à l'Opération Wacht am Rhein, puis combattit jusqu'à la fin de la guerre face aux troupes soviétiques, en Hongrie3.

    Après la Capitulation

    Le 8 mai 1945, la division récemment reconstituée (plus de 17 000 hommes), se rend aux Américains en Autriche à Linz. La division défile devant les généraux US. Les soldats sont gardés un mois dans un champ et ce n'est que fin juin 1945 que les armes sont rendues. Puis, les soldats SS sont internés au camp de concentration d'Ebensee. Les gardiens sont d'anciens déportés chapeautés par la MP américaine. En huit semaines plusieurs milliers de SS meurent avant que la Croix Rouge ne rétablisse des conditions décentes. Plus de 12 000 SS mourront entre 1945 et 1946 à Ebensee. En 1946, les survivants sont envoyés en France pour aider à la reconstruction. Ils sont libérés en 1947. Sur les 17 000 SS à se rendre, on estime à moins d'un millier à être rentrés en Allemagne ou Autriche 4.

    Désignations successives

    • 1er février au 1er mars 1943 : SS-Panzergrenadier-Division 9
    • 1er mars au 3 octobre 1943 : SS-Panzergrenadier-Division Hohenstaufen
    • 3 octobre au 22 octobre 1943 : SS-Panzer-Division Hohenstaufen
    • 22 octobre 1943 à mai 1945 : 9. SS-Panzer-Division Hohenstaufen

    Ordre de bataille le 1er juillet 19445

    Commandant : SS-Brigadeführer Thomas Müller (en), surnommé Thomas Zigarren Müller.
    • SS-Panzergrenadier Regiment 19 (SS-Obersturmbannführer Emil Zollhöfer)
    • SS-Panzergrenadier Regiment 20 (SS-Sturmbannführer R. Gruber)
    • SS-Panzer Regiment 9 (SS-Obersturmbannführer Otto Meyer)
    • SS-Panzer Artillerie Regiment 9 (SS-Obersturmbannführer Wiehle)
    • SS-Panzer-Aufklärungs-Abteilung 9 (SS-Hauptsturmführer Victor Gräbner)
    • SS-Panzerjäger-Abteilung 9
    • SS-Flak-Abteilung 9 (SS-Sturmbannführer Loeniker)
    • SS-Panzer-Pionier-Abteilung 9 (SS-Sturmbannführer P. Monich)
    • SS-Panzer-Nachrichten-Abteilung 9
    • SS-Sturmgeschütz-Abteilung 9
    • SS-Beobachtungs-Batterie 9
    • SS-Nachschubtruppen 9
    • SS-Sanitäts-Kompanien 9

    Liste des commandants successifs

    Notes et références

    1. Historica - 1944 Les Panzers T2
    2. Nord 1965, p. 20-21 et Nord 1966, p. 115-134
    3. (de)verzweifelte-kesselschlacht-in-budapest-stalingrad-an-der-donau [archive]
    4. Sources: Fürbringer, La Hohenstaufen, Éditions Heimdal - p. 529).
    5. Georges Bernage, La Cote 112, Heimdal, Bayeux, 2008

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

  • La division Hohenstaufen, Heimdal/Furbringer", (ISBN 2840481154)
  • François Duprat, Les campagnes de la Waffen SS, éd. Les sept couleurs, 1973.
  • Pierre Nord, Mes camarades sont morts : 1 - La guerre du renseignement, Paris, CAL, coll. « Culture Arts Loisirs », , 288 p., 16,5 x 18
  • Pierre Nord, Mes camarades sont morts : 2 – contre espionnage et intoxications, Paris, coll. « J’ai lu leur aventure » (no A114/115), , 381 p., poche

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