- SA-Sturmführer : 10 juillet 1932
- SS-Untersturmführer : 15 mai 1934
- SS-Obersturmführer : 10 mars 1935
- SS-Hauptsturmführer : 12 septembre 1937
- SS-Sturmbannführer : 1er septembre 1940
- SS-Obersturmbannführer : 9 novembre 1942
- SS-Standartenführer : 21 juin 1943
- SS-Oberführer : 1er août 1944
- SS-Brigadeführer et Generalmajor der Waffen-SS : 1er septembre 1944
- Croix de fer
- 2e classe (1939)
- 1re classe (1940)
- Bague d'honneur des SS Totenkopfring
- Médaille des Sudètes avec barrette du château de Prague
- Médaille de l'Anschluss
- Croix allemande en or (1942)
- Médaille du Front de l'Est (1942)
- Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaives
- Croix de chevalier (1941)
- Feuilles de chêne (1943)
- Glaives (1944)
- Médaille du service long de la Waffen-SS (?)
- Ordre militaire de Bravoure 4e classe de Bulgarie
- Insigne des blessés
- en Noir
- Mentionné dans le bulletin radiophonique Wehrmachtbericht
- Batailles et blindés no 53 : Normandie 44, le baptême du feu de la Hitlerjugend
- (en) Anthony Beevor, D-Day : the battle for Normandy, London, Viking Penguin, (ISBN 978-0670021192)
- (en) Patrick Brode, Casual slaughters and accidental judgements : Canadian war crimes prosecutions, 1944-1948, (ISBN 080204204X)
- (en) George Forty, Villers Bocage, Sutton Publishing, (ISBN 0-75093-012-8)
- (en) Tony Foster, Meeting of Generals, Methuen, (1re éd. 1986) (ISBN 0-458-80520-3)
- (en) Kurt Meyer, Grenadiers, Stackpole Books, (1re éd. 1957) (ISBN 978-0-8117-3197-3)
- (en) Kurt Meyer (Junior), Ge weint wird, wenn der Kopf ab ist, Herder, Frieburg, (ISBN 3-451-04866-3)
- (en) Colonel Charles Perry Stacey, Bond, Major C.C.J., « Official History of the Canadian Army in the Second World War: Volume III. The Victory Campaign: The operations in North-West Europe 1944–1945 » [archive] [PDF], The Queen's Printer and Controller of Stationery Ottawa, (consulté le 20 août 2008)
- (en) Chris Vokes, John P. Maclean, My Story, Gallery Books, Ottawa Canada, (1re éd. 1985) (ISBN 0-9692109-0-6)
- (fr) Kurt Meyer dit "PANZERMEYER", Soldats du Reich, éditions Heimdal, 1ère édition 1957
- :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale de la Diète
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale tchèque
- WorldCat
- « FormalCharges de crimes de guerre »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 22 septembre 2017)
- Axis History Factbook [archive]
- Feldgrau - L'histoire des forces armées allemandes [archive]
- Massacres Memorial des Ardennes [archive]
Kurt Meyer | ||
Kurt Meyer en février 1943. | ||
Surnom | Panzermeyer | |
---|---|---|
Naissance | Jerxheim, Duché de Brunswick, Empire allemand |
|
Décès | (à 51 ans) Hagen, Allemagne de l'Ouest |
|
Allégeance | Reich allemand | |
Arme | Waffen-SS | |
Grade | SS-Brigadeführer | |
Années de service | 1930-1944 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaives | |
Famille | Marié, avec enfants | |
modifier |
Sommaire
Biographie
Peu après, il s'engage dans la police du Mecklembourg puis adhère au Parti nazi le . Un an après, il est admis à la 22e SS-Standarte de Schwerin, et transféré le 15 mai 1934 comme SS-Untersturmführer (équivalent de sous-lieutenant) à la Leibstandarte SS Adolf Hitler où il commande ultérieurement la 14e Panzerabwehr Kompanie.
Seconde Guerre mondiale
Il commande la 14e Panzerabwehr Kompanie lors de l'invasion de la Pologne. La nuit du 7 septembre, il reçoit une balle polonaise dans l’épaule : c’est sa première blessure au combat. Peu après, il est nommé à la tête de la 15e Kradschützen Kompanie. Il reçoit la croix de fer de seconde classe au cours de cette campagne, le .Il participe à la campagne des Pays-Bas et de France, à la tête de sa compagnie. Il reçoit la croix de fer de première classe le . Sa compagnie devient l’Aufklärungsabteilung (groupe de reconnaissance) de la 1re Panzerdivision SS Leibstandarte SS Adolf Hitler et Meyer est promu au grade de SS-Sturmbannführer (équivalent de commandant). À ce poste, il remporte des succès importants lors de la bataille de Grèce au printemps 1941.
Au cours de l'opération Barbarossa (invasion de l'Union soviétique), à la tête de son unité, Kurt Meyer est le fer de lance de la division en Ukraine et s'empare de Rostov-sur-le-Don en novembre 1941. Les SS découvrent alors l'hiver russe : la portion de front dont est responsable Kurt Meyer est tellement étendue qu'il n'arrive à tenir ses positions que grâce à l'appui des Ukrainiens enrôlés pour lutter contre les Soviétiques.
En 1943, il participe à la reconquête de Kharkov. Le , il reçoit la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne. Peu de temps avant la bataille de Koursk, il quitte la division Leibstandarte S.S. Adolf Hitler pour être transféré à la 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend : il s'agit d'une division composée de jeunes soldats, principalement issus des Jeunesses hitlériennes ; ces jeunes pourraient ensuite devenir cadres dans d'autres divisions. Il obtient alors le commandement du Régiment 25, et se voit promu au grade de Standartenführer, l'équivalent de colonel.
Après avoir reçu l'ordre de rejoindre la région de Caen pour lutter contre les forces anglo-canadiennes qui menacent de prendre la ville, Kurt Meyer installe son PC à l'abbaye d'Ardenne. Le , après la mort de Fritz Witt, tué lors d'un bombardement côtier de la Royal Navy, Meyer est nommé à la tête de sa division. Les combats pour la défense de la ville sont âpres: Caen n'est complètement conquise par les Alliés que le ). À la suite de ses faits d'armes pendant la bataille de Normandie, le 27 août 1944, il reçoit la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaives (avec le no 91).
Procès pour crimes de guerre
Meyer nie avoir ordonné les massacres et déclare qu'il n'a été mis au courant que le , soit postérieurement aux faits. La Justice ne pouvant prouver si Meyer avait donné ou non les ordres d'exécution, il est reconnu coupable d'avoir incité ses subordonnés à ne pas faire de prisonniers, et donc d'être moralement responsable des exactions des hommes de sa division.
Il est condamné à mort le , mais cette peine est commuée en détention à perpétuité par le Major General Christopher Vokes (en) qui évoque un « faisceau de soupçons » plutôt que des preuves tangibles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire